Le client à l’honneur : Studio Anorak

Si vous étiez présent lors de notre deuxième édition du Café Cliché, vous avez déjà pu rencontrer An Eisendrath. Sous le nom de Studio Anorak, elle travaille en tant que graphiste depuis 20 ans. Son portefeuille comprend des noms tels que la ville d’Anvers, le Brussels Philharmonic et Design Flanders. De plus, elle est une amoureuse des caractères d’imprimerie depuis toujours. Sur l’utilisation des anciennes presses d’imprimerie, elle donne régulièrement des ateliers et des conférences. Ceux-ci sont fortement recommandés : Un vous emmène généralement au Musée Plantin-Moretus, le lieu incontournable si vous êtes passionné par les anciennes techniques d’impression.

Vous êtes avant tout un concepteur d’imprimés : pourquoi cette passion pour le papier ?

Studio Anorak : “Ironiquement, j’ai obtenu mon diplôme en tant que concepteur de sites Web. Avant de me mettre à mon compte, j’ai longtemps travaillé dans un petit studio de conception, sur des animations : un excellent travail, des collègues encore meilleurs, et pourtant quelque chose me manquait. S’asseoir devant l’ordinateur toute la journée s’est avéré ne pas être pour moi. J’ai besoin de pouvoir tenir des objets et de me salir les mains. L’aspect tactile de l’impression m’a toujours fasciné. Guider un projet de A à Z, voir quel papier et quelle technique d’impression conviennent le mieux à un dessin, c’est ce que je fais.”

Et parmi toutes ces techniques, l’impression typographique se distingue-t-elle pour vous ?

Studio Anorak : “Sans aucun doute ! Je suis quelqu’un qui travaille de toute façon de manière très typographique. L’histoire de la typographie m’a toujours fortement attiré. C’est également là que se trouve la base de l’impression des coquilles. J’ai aussi un faible pour les vieilles machines et les presses d’imprimerie. J’aime le travail traditionnel, car il offre une grande liberté de création. J’ai maintenant deux vieilles presses typo à la maison, que j’utilise régulièrement pour imprimer mes propres travaux. Et, bien sûr, je donne régulièrement des ateliers. Parfois aussi en collaboration avec l’historien de l’imprimerie Patrick Goossens. Il dispose d’une impressionnante collection privée typographique.”

Comment avez-vous pris contact avec Buroform ?

Studio Anorak : “Dans le passé, j’ai créé un certain nombre de designs pour Buroform. Puis nous avons commencé à travailler ensemble de plus en plus souvent. Un projet dont je suis très fier à cet égard est le livre d’art destiné à marquer le cinquième anniversaire de D.A.T.E. Nous avions un timing serré et un budget assez limité, mais le résultat est époustouflant. Au cours de cette collaboration, j’ai vraiment ressenti toute la connaissance et l’expertise qu’il y a chez vous.”

Quel regard portez-vous sur Café Cliché, votre plus récente collaboration avec Buroform ?

Studio Anorak : “Comme Café Cliché portait sur la typographie, c’était de toute façon un projet de prestige pour moi. Normalement, l’événement aurait dû avoir lieu à l’imprimerie en mars. Buroform m’avait demandé de concevoir une série de cartes d’inspiration à utiliser pendant l’événement. Mais ensuite est venu le verrouillage, qui m’a empêché de voir le résultat final. Jusqu’à il y a quelque temps. Lorsque le Café Cliché s’est transformé en un événement en ligne, j’ai soudainement reçu ces cartes par courrier. J’ai ouvert le paquet et j’ai été vraiment époustouflé par la qualité de l’impression : tellement belle ! En tant que designer, vous avez une certaine idée de l’effet d’un design. Lorsque vous constatez ensuite que tout est conforme à ce que vous espériez et que l’impression met même en valeur votre design, cela vous procure une immense satisfaction”.